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Les abeilles, bien que ne sont pas les seules responsables de la pollinisation, sont très largement prioritaires à l’exécution de ce travail.
Le vent, les bourdons, insectes ou tous autres phénomènes qui jouent le rôle de la pollinisation ne sont que minime, ils servent uniquement de complément.
Pour exemple :
Un pommier qui donne environ 100 kg de pommes
100 kg de pomme = tous les insectes polinisateur et aussi le vent.
Enlevons à présent tous les participants au phénomène de la pollinisation, excepté notre abeille.
Notre magnifique pommier, nous donnera encore 75 kg de pommes ( Pollinisation par nos abeilles) et 5 kg par le vent. Soit au total 80 kg de pommes.
Constatons simplement l’effet inverse, ou que nos abeilles disparaissent ; notre pommier ne donnera plus que 20 kg de pommes. Nous affirmons que le monde végétal et sa diversité en sera très affecté ! De nombreuses espèces disparaitront, avec les conséquences catastrophiques sur l’homme et la nature. L’abeille est et reste un maillon très important et presque indispensable pour la survie des espèces et de l’homme !
Etant donné la croissance de l’être humain, sachant que de grandes populations meurent déjà de faim, inutile de vous dire et d’imaginer l’ampleur des dégâts. N’oublions pas qu’il ne nous resterait que 1/4 de notre production de nos fruits et légumes…….
Nous avons aussi déjà remarqué que de nombreuses espèces sont en voie de disparition (Rongeurs, oiseaux, sans oublier les plantes…). Pour cause, ils ne retrouvent plus leur alimentation. Celle-ci ayant disparue ou presque, suite a la désertisation (désertification) de l’abeille ! Pendant la période de reproduction ils avaient pour habitude ancestrale de trouver quelques semaines plus tard de la nourriture en abondance pour nourrir leurs petits. Exemple : fruits sauvages... De ce fait, l’alimentation disparue ou presque, engendre des malnutritions. Les petits sont fragiles atteints par des maladies qui étaient jusqu’alors bénignes, sont devenues mortelles. Et nos petits, à nous homme, aurons t’ils le même sort ?
Pour que les plantes soient fécondées et qu’elles possèdent une bonne diversité génétique, elles doivent bénéficier d’un transport de pollen venant d’autres fleurs.
Ce transport est effectué a 95% par les insectes est 5 % par le vent. L’abeille qui en fait partie, est responsable a 80% de ce merveilleux travail. Notre abeille le fait volontiers. En contrepartie elle conserve le pollen recueilli sur ses pattes pour nourrir les jeunes larves (futures descendances) dans son habitat, la ruche.
L’abeille possède sur ses pattes arrières une forte pilosité afin de recueillir plus facilement le pollen vous pouvez le constater sur la photo.
Les petites boules ont un poids variant suivant la race de 5 a 10 milligrammes par pelote.
Pour que l’alimentation des larves soit complète en protéine, elle doit recueillir différents pollens, ce qui oblige d’avoir une grande biodiversité dans l’environnement où elle vie. Sa vitalité sera au maximum. Bonnes travailleuses, elles le seront encore plus ! Elles sont les meilleures polinisatrices. Une ruche comporte environ 60000 abeilles à savoir ; 30000 d’entre elles sont des butineuses. Un calcul simple. Un rucher possède généralement en France 10 ruches ce qui veux dire 300.000 butineuses qui vont féconder des milliers de fleurs pour donner naissance aux fruits, aux légumes, en milliers de tonnes… sur 2 kilomètres aux alentours. Cà décoiffe !!
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Il y a plusieurs facteurs:
Nous sommes de plus en plus de monde sur terre, je dirais même de trop !
La demande en nourriture est de plus en plus conséquente. Pour répondre à la demande croissante, nos agriculteurs agrandissent leurs champs et occupent de plus en plus de viagères transformées en champs de culture mono floral ou autre. Les constructions car nos villes sont devenu trop petites, s’étendent en faisant de nouvelles parcelles, sans oublier les grands centres commerciaux, les usines…. Toute cette évolution a un coût non pas financier, mais le coût de détruire nos bois, prairies..
Nos abeilles qui trouvaient suffisamment de fleurs pour faire leur provision en nectar « futur miel » ou pollen pour passer l’hiver ce retrouvent a la diète. Au printemps nos abeilles trouvent suffisamment en grande quantité toutes sortes de fleurs provenant des cerisiers, pommiers, poiriers, mais aussi de grands champs de colza, vos fleurs dans votre potager…, mais une fois le printemps passé toutes les fleurs sauvages des champs, comme les bleuets, les coquelicots est j’en passe, qui devaient pousser, ne pousseront plus car nous avons fait disparaître toute cette flore naturelle par nos agrandissements.
La biodiversité est très importante pour nous est surtout pour la survie de nos abeilles.
Nos abeilles, pour être en bonne santé, doivent pouvoir trouver en abondance pollen et nectar, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. La moindre agression extérieure peut anéantir un rucher complet.
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Tout d’abord il faut prendre conscience que tout ce qui a été détruit par l’être humain peut -être replanté intelligemment.
Il existe beaucoup d’endroits en France, dans les pays limitrophes comme le Luxembourg…, où les seuls arbres qui existent en ville, sont plantés par l’homme. Un arbre, souvent très mal choisi, ne participant en aucun cas à la biodiversité, je donne en exemple le platane car c’est l’arbre le plus répandu sur le territoire français. C’est un feuillu et il n’apporte aucune fleur. Donc aucun pollen, aucun nectar.
La solution :
Un tilleul, lui, donne de magnifiques fleurs pompon ! Fleurissent en juin mais aussi certaines espèces début juillet. Il donne en grande quantité nectar et pollen c’est un arbre qui a une grande valeur. Que diriez-vous d’une bonne tisane ?
Les communes mettent aussi des tapis de fleurs qui ne servent à rien voir même toxique pour les abeilles, bien qu’elles aient de belles couleurs. Il serait très préférable de choisir des fleurs mellifères comme Reseda, Centaurée, Cameline, Coquelicot, Marguerite, Phacélie, Lotier, Sainfoin, Souci, Trèfles…, pour embellir les alentours et restants de jachères. Toutes ces fleurs, utiles, agréables, jolies, peuvent être cultivées dans un jardin sur un balcon, jardinière. Incitez vos communes a le faire ! Votre campagne n’en sera que plus embellie. Un petit coin de fleurs + un autre petit coin deviennent des champs, des hectares …
Sélections de reines pour une bonne conduite de son rucher, ainsi qu’une bonne récolte :
Le développement, la production, et le comportement d’une colonie d’abeilles tient uniquement à la qualité ainsi qu’à l’âge de la reine.
L’apiculture d’autrefois est obsolète, maintenant l’apiculteur doit avoir une grande ouverture d’esprit, doit être instruit, très observateur et savoir rapidement réagir à toute éventualité.
Toutes vos ruches doivent posséder leur propre ruchette. Elles serviront pour la fabrication de reines et donc subvenir en cas de perte probable de la colonie, voir de son renforcement.
Toutes vos reines devront être âgées de mois de 2 ans. C’est une des grandes règles à respecter. Si vos reines ont plus de 2 ans de ponte, elles auront moins de vitalité, et donneront de moins bons résultats, et ceci répercuté néfaste pour la descendance.
Nous avons besoin d’une vitalité maximale, pour que notre colonie affronte les maladies, le varroa et autre. Pour preuve souvent lorsque des mycoses apparaissaient dans les ruchers, jadis il suffisait de changer la reine pour que la mycose disparaisse. Si dans votre rucher vous avez sélectionné et que malheureusement une mycose fait son apparition, il faut détruire la colonie, désinfecter en pulvérisant un peu d’eau de javel diluée dans la ruche pour éviter la contamination à d'autres ruches et, ou ruchers voisins. C’est bien souvent causé par les males qui sont les premiers pollueurs « génétique ». Ils rentrent sans problèmes dans toutes les ruches.
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Nous voyons beaucoup d’annonces qui vendent des reines ou essaims d’autres pays du monde.
N’ACHETEZ PAS ! Ceci est très dangereux et en double partie peut vous amenez a l’échec total dans votre rendement apicole, ou AU PIRE, voir toutes vos ruches mourir.
Beaucoup de pays qui vendent ces colonies d’abeilles peuvent apporter des maladies inconnues dans nos latitudes, des parasites comme le coléoptère, le varroa, des mycoses si l’hygiène n’a pas été suffisamment contrôlée.
Ils vous proposent ces colonies en certifiant que ces abeilles sont de grandes valeurs, malheureusement ce n’est pas le cas DANGER POUR VOTRE RUCHER ET LES AUTRES APICULTEURS ! Les abeilles qui sont adaptées à leurs différents pays d’origine peuvent avoir un très bon rendement chez elles. Elles sont adaptées aux fleurs et aux conditions climatiques de leur environnement propre.
Maintenant prenons pour exemple une colonie d’abeille qui vient d’un pays très chaud pour ne pas donner de nom.
Les fleurs qu’elles trouveront chez elles transpireront énormément, ce qui donnera beaucoup de nectar « futur miel » à la surface de la fleur. Cette abeille adaptée a son pays possédera généralement une langue bien plus courte que notre abeille.
Vous achetez cette colonie, vos abeilles vont vouloir chercher du nectar, malheureusement chez nous le nectar ce trouve bien plus profond dans l’orifice des fleurs comment voulez vous que cette abeille arrive à faire une production ? Fable de la cigogne et du renard !
Je peux vous donnez encore un exemple et ce sera le dernier parmi beaucoup d’autres.
Cette abeille qui dans son pays d’origine fera des provisions minimes dû à un hiver court passera l’hiver sans aucune difficulté. Vous importez cette colonie, il faudra nourrir énormément cette colonie afin qu’elle réussisse à passer l’hiver. Si elle arrive ! Fable de la cigale et la fourmi !